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Caroline Duncan
Sons


Caroline Duncan



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Ψ Date d'inscription : 20/01/2015



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Message Sujet: "J'partage plus !" [Carl] "J'partage plus !" [Carl] EmptyJeu 22 Jan - 15:42


Quand on voulait parler à Daryl, c’était là qu’il fallait venir. Son bureau ? En quelque sorte ! Et justement, Caroline se sentait un peu comme si elle avait été convoquée dans celui du principal de son ancien lycée pour jeunes filles biens. Le pire, c’est que ce n’était pas même le cas. Il n’avait pas demandé à la voir, bien au contraire. Et ça la faisait un peu flipper. C’était elle, qui avait pris cette initiative. Elle avait beau ne pas vouloir y croire, ce que Nausicaa lui avait dit continuait à lui tourner dans la tête. Et maintenant, elle se retrouvait devant cette porte close, à faire les cent pas, tout en cherchant les mots qu’il conviendrait de dire… Ou qu’il vaudrait mieux ne pas dire, d’ailleurs ! Bon sang, mais comment Lallie pouvait coucher avec un type aussi intimidant ?

Mais il l’avait prise de court en sortant soudainement, apparemment pressé, manquant bien la renverser au passage.

- Caroline ?

Ben oui ! Quoi ? Pourquoi il était aussi étonné de la voir ? Elle aussi, elle faisait partie des Sons et peut-être qu’elle aussi, elle avait des choses importantes à lui dire. Quand elle s’adressa à lui, pourtant, elle le fit à nouveau comme si elle avait son directeur d’Etablissement sous les yeux et qu’il avait le pouvoir de la mettre en colle ou de la recaler… C’était d’ailleurs un peu le cas !

- Je voulais te parler d’un truc.

Souriant, mais agacé, il l’avait prise par les épaules, paternaliste, pour la dégager du passage.

- Désolé mais là, j’ai pas le temps. T’as qu’à revenir demain, ou parles-en à Lallie.

Un clin d’œil plus tard, il l’avait plantée là, éberluée, pantoise ! Peut-être que Nausicaa n’avait pas foncièrement tord sur tout. Elle était une quantité négligeable, chez les Sons et de dépit, elle en avait donné un coup de pied contre le mur, avant de grimacer de douleur… Et d’écarquiller les yeux, en voyant la fille, qui sortait désormais du « bureau » de Daryl.

- Carl ?

Non mais qu’est-ce que cette horripilante gamine foutait là !?! Et bon sang, qu’est-ce qu’elle avait mal aux orteils !

Quatre avant...

A l’époque où les deux filles s’étaient connues, Caroline avait 20 ans, Carl à peine 16 ! Depuis quelques temps, elle jouait les revendeuses pour un type super organisé, qui refilait une piaule à tous les gamins qui bossaient pour lui, dans un vieil immeuble presque salubre, en plein cœur de Londres ! Et elle n’avait clairement pas apprécié de devoir partager la sienne avec la petite nouvelle, surtout qu’elle l’avait hyper bien arrangée, depuis qu’elle en avait pris possession. Mignonne, et hyper jeune. Elle avait quoi ? 15 ans ? Fragile comme elle en avait l’air, elle ne tiendrait pas un mois dans la rue. Elle aurait clairement mieux fait de retourner directement chez sa « môman ».

Mais Caroline s’était plantée ! Elle avait tenu bien plus d’un mois, Carl ! Et à un mois et un jour, la grande rousse s’était enfin décidée à en savoir un peu plus. Dans un sens, la présence de cette gamine l’avait stimulée ! Toujours en train de se comparer, elle faisait tout pour vendre bien plus que cette fille tombée tout droit de nulle part ! Une nuit, après une soirée absolument atroce à arpenter les bars de Londres, elle s’était décidée à lui poser la question, qui lui brûlait les lèvres depuis qu’on lui avait présenté sa colocataire forcée.

- C’est quoi ton vrai prénom ?

Sans rire ? Carl ? C’était pas même un prénom de fille !

***


- Ben qu’est-ce que tu fous là ?

Elle disait toujours ce qui lui passait par la tête, sans filtre ? Non, bien sûr que non ! Mais là, c’était plutôt de circonstance, non ? Carl allait les rejoindre ? Chez les Sons ? Hors de question de partager sa chambre à nouveau, non mais ! De toute manière, il n’y avait plus de place dans sa tanière ! Et ça serait comme de rétrograder… Mais est-ce que ce n’était pas l’intention de Daryl ? De la foutre au placard ? C’était en tout cas ce que Nausicaa avait plus que sûrement sous-entendu… Saleté de princesse à la con !
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Carl H. O'Brian
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Carl H. O'Brian



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Message Sujet: Re: "J'partage plus !" [Carl] "J'partage plus !" [Carl] EmptyMer 17 Juin - 12:44


 
You're drinving me crazy you know that ?







Londres,
Il y a quelques années maintenant,

Les gosses erraient dans les couloirs et les salles communes de cet immeuble étrange où cet homme se tenait assis derrière ce bureau aussi épais que l'étaient ses traits. Son regard perçant ne se gênait pas pour détailler des pieds à la tête celle qui ne semblait pas même s'en émouvoir ou s'en inquiéter. Deux de ses petits gars, parmi les plus prometteurs de toute la clique, la lui avaient amenée... Traînée de force eut été plus exact en fait ! La gosse, pas plus haute que deux petites, toutes petites, pommes s'était bien débattue à ce qu'il pouvait en voir ! Des trois elle était la moins échevelée et la seule, surtout, à ne pas avoir de coquarts ! Impressionnant, vraiment ! Certes, la capacité de cette petite sauvageonne à jouer des poings et des dents, comme le lui précisait en hurlant et en gémissant l'un des garçons, était intéressante mais ce qui l'était encore plus aux yeux de ce bien pervers « homme de biens » était le don apparemment inné de la gosse à voler ! Quand ses protégés lui étaient tombés dessus, elle venait de leur prendre de vitesse et de délester pas moins de trois personnes sans même que celles-ci ne s'aperçoivent de quoique ce soit ! Et son butin était loin d'être négligeable !

Tu t'appelles comment ?
avait-il demandé de sa voix chaude mais impérieuse et en regardant la gosse droit dans les yeux tout en l'invitant à s'asseoir sur la chaise face à lui.

J'parle pas aux inconnus. Ma mère m'a bien élevée m'sieur !
avait-elle soupiré dans un rire léger et sans même le quitter des yeux. Puis, désignant du menton ces objets qu'elle estimait à elle maintenant la fille avait demandé J'suppose que j'peux faire une croix dessus ?

Disons que je garde cela comme « caution ».
puis, sans même laisser la chance ni le temps à son interlocutrice de répliquer il lui avait proposé Je te propose de t'offrir un toit et même, si tu bosses bien, au moins un repas par jour. puis, balayant d'un geste blasé les objections qu'elle aurait pu lui opposer Et ne me fais pas le coup du « J'en ai pas besoin » ou du...

Combien ?
l'avait-elle interrompu sans toujours se troubler Tu prends quel pourcentage sur mes larcins en échange de ta bienveillance ?

Je te fournis le gîte et le couvert ? Je prends tout, cela me semble logique.


Non.
avait-elle dit tout en se relevant et en s'apprêtant à partir Je bosse pas à l'oeil moi ! alors qu'il riait elle l'avait toisé de haut et avec fierté ajoutant, sourire aux lèvres J'ai choisi de vivre dans la rue alors tu ne me tiendras pas avec tes promesses à deux pennys ! Les irlandais me laissent 40% de mes gains. Je roulerai pour toi si tu me fais une meilleure offre. désignant la Rollex qu'il tenait encore entre ses mains Après tout, 50% de ça c'est toujours mieux que 100% de rien, non ?

Attends !
l'avait-il retenue alors qu'elle s'éloignait déjà, drapée dans son orgueil et son arrogance 55% pour moi et 45% pour toi. alors qu'elle se retournait il avait plongé dans le regard limpide de la gosse Mais pour ce prix là tu partageras ta chambre et je te déconseille de seulement tenter de me tromper !

J'ai pas grand chose dans la vie mais je n'ai qu'une parole !
puis, lui tendant une main franche et trop fine qu'il avait saisie et serrée elle avait enfin daigné sourire et conclut Nous avons un accord. puis, ramassant son sac marin qu'elle avait jeté sur son épaule Elle est où ma piaule ?

Elle dormira avec la folle rouquine ! Allez présenter...


Carl.


Allez donc présenter Carl à sa nouvelle meilleure amie !


Les garçons avaient regardé l'homme, interdits. Foutre cette môme avec l'autre grande bringue allumée ? Et bien cela n'allait pas être triste tiens ! C'était comme enfermer dans une même pièce une chatte déjantée et un roquet fou ! Enfin, après tout, si ces deux-là finissaient par s'étriper cela libérerait une chambre ! Et il fallait bien avouer que, pendant les jours et les semaines qui suivirent, les choses tendirent à donner raison aux deux petites canailles ! La cohabitation entre les deux filles, bien que moins violente que les choses n'auraient pu le laisser présager, réserva bien des surprises … et tout autant d'amusement à ceux qui observaient cela de loin car prudents et pas encore suicidaires. Une sorte d'émulation entièrement basée sur la rivalité et la compétition s'était comme instaurée entre ces deux êtres aussi différentes que possible ! Lorsqu'elle passait, Caroline ne laissait personne indifférent et nombreux étaient ceux à s'être brûlé les ailes, et faits dépouiller, par celle qui savait enjôler son monde et qui passait pour la plus belle des michtonneuses du quartier ! Carl, elle, mettait tant de hargne à se montrer indépendante et volontaire qu'on en oubliait vite son âge et elle avait pour ainsi dire su gagner le respect de ceux qui se surprenaient à éprouver la plus folle des envies de veiller sur elle. Deux beaux brins de fille, deux caractères diamétralement opposés et, pourtant, la même rage et la même fureur ! Finalement ces deux-là finiraient peut-être par s'entendre ? En tous cas c'était ce qu'espérait celui qui ne cessait de se frotter les mains de les avoir dénichées ces petites perles de pies voleuses !

Ce soir là il faisait un froid terrible et les gens avaient déserté jusqu'aux bars étrangement déserts pour le coup ! Sans doutes étaient-ils enfermés chez eux, bien au chaud et au calme, en train de passer la plus paisible des soirées en compagnie de leur idyllique petite famille. Tant mieux pour eux... et une énorme galère pour celles qui avaient arpenté le bitume pendant des heures sans réellement trouver quoique ce soit à se mettre sous la dent ! Carl ne décolérait pas et, les mains enfoncées dans son bien luxueux manteau, elle avait frappé du bout de ses bottes, toutes aussi de luxe d'ailleurs, dans une pierre. Saleté de soirée ! Rentrer sans rien était tout bonnement hors de question ! Elle avait bien une idée mais cela aurait été de la pure folie ! Cambrioler une maison était une chose qui ne la rebutait pas le moins du monde. Elle l'avait déjà fait. Mais cambrioler cette maison, là, c'était de la pure folie ! Pourtant, rien qu'un seul des bibelots de l'autre cinglée aurait suffit aux deux filles pour payer leur loyer pendant toute une semaine ! Elle allait d'ailleurs se décider à en parler à celle qui, mine de rien, était la meilleure des partenaires imaginables bien qu'insupportables, quand Caroline la musela en une seule question. Déjà les muscles de la petite sauvageonne aux apparences de plus en plus civilisées se raidissaient et ses yeux se dardaient de foudres. Les mâchoires crispées elle avait hésité puis, soupirant tout en se détendant

Je sais pas... La femme qui m'a recueillie à l'orphelinat prétend que ma mère m'avait prénommée Charlotte...
une cigarette qu'elle porte à ses lèvres avant que d'en proposer une à sa partenaire J'aime pas ce prénom et encore moins depuis qu'une certaine pétasse de bourgeoise et qui a eu la si mauvaise idée de vouloir m'adopter l'a prononcé ! un soupir alors qu'elle passait sa main libre dans ses longues mèches brunes Je préfère Carl depuis... En fait, non, je ne réponds plus qu'à Carl. puis elle avait souri avant que de s'asseoir sur le dossier d'un banc, le talon de ses bottes reposant sur le siège. Un nuage de fumée plus tard elle poursuivait, mystérieuse Vu qu'on peut pas rentrer les mains vides... Ca te dirait un petit tour dans la maison où j'ai grandi ? Cette vieille salope a trop d'objets de valeur ! Et, moi, une furieuse envie de l'en délester ! puis, alors qu'elle se relevait, elle adressa un clin d'oeil à la rouquine et, secouant un trousseau de clés Je n'ai qu'une condition : quoique tu vois ou quoiqu'il se passe là-bas tu ne dois jamais dire à personne d'où viennent les objets que nous ramèneront. Et, surtout, je t'interdis de jamais dire que je suis liée à cette pétasse ! lui tendant une main presque amicale elle lui avait demandé Nous avons un accord ?

Charlotte faisait rarement un pas vers autrui... A Caroline de voir si elle voulait faire une petite incursion dans ce monde, si étrange, que sa colocataire lui proposait de découvrir.



~***~




Le pub du vieux Seth,
il y avait deux ans,

Le vieux loup de mer qui n'avait pourtant même jamais vu la mer ne quittait pas de son regard acéré  cet homme et cette gamine qui, pour le coup, n'en avait jamais été réellement une. Charlotte avait bien grandi, s'était encore plus endurcie et, aujourd'hui, rares étaient encore les hommes du coin à commettre l'erreur de la considérer comme une petite poupée fragile ! Elle le leur avait montré, à tous, qu'elle méritait cette chance que Caleb lui avait déjà plus ou moins accordée en l'épargnant le jour où il l'avait serrée en train de piquer rien de moins que sa voiture ! Et elle n'avait pas quinze ans alors ! Oui, cette gosse en avait dans le ventre et peut-être était-ce cela aussi qui avait poussé le vieux briscard à développer pour elle une sorte de sentiment paternaliste et protecteur au possible. Alors lorsqu'il avait vu Daryl commencer à s'intéresser de plus près à Charlotte on ne pouvait pas dire que cela lui avait beaucoup plu ! Mais la demoiselle n'était pas du genre à s'en laisser compter par qui que ce soit et encore moins par un bonhomme tel que l'ancien militaire reconverti en terroriste ! Et Seth avait du se faire une raison : plus il donnerait de conseils à la gosse, plus il insisterait pour la mettre en garde face à celui qui caressait l'espoir de la rallier à sa cause, plus Charlotte se laisserait faire ! Tête de mule ! Lui, il ne pouvait qu'observer... et prier pour que tout se passe au mieux. Ou du moins que la casse soit limitée, nuance qui avait toute son importance !

Caleb m'a beaucoup parlé de toi. En bien évidemment.


Tu sais quoi ? Si tu voulais qu'on parle affaires tu commences super mal !
avait-elle bougonné tout en repoussant le verre qu'il lui offrait mais sans se relever, plongeant son regard dans celui de l'homme à qui elle affirmait, sûre d'elle Cal' ne parle jamais de ses hommes et s'il avait vraiment du te lâcher un mot à mon sujet cela aurait plutôt été pour dire à quel point je pouvais être bougonne, chieuse et chiante... mais redoutable derrière un volant.

Range tes crocs Charlotte !
avait-il doucement ri tout en repoussant vers elle le verre empli de scotch Je ne suis pas ton ennemi et je ne cherche pas non plus à t'arnaquer. Peut-être juste à te tester... puis, alors qu'elle consentait enfin à se saisir de son verre, il leva le sien pour l'y faire tinter et, le portant à ses lèvres sans pour autant la quitter des yeux il commenta alors Et tu as raison : Caleb te dit chieuse mais efficace comme pilote. Et avec les armes tu t'en sors comment ?

Envie d'une démonstration peut-être ?
avait-elle ajouté en feignant de minauder alors qu'elle laissait deviner la crosse de cette arme rangée à sa ceinture Et je m'appelle Carl, pas Charlotte. Jamais !

Finis ton verre et suis moi si tu penses pouvoir me prouver que, en effet, tu n'as pas que de la gueule la môme !
puis, alors qu'il lâchait quelques billets sur le zinc pour Seth qu'il saluait d'un geste de la tête tout en tendant sa main à la jeune fille il dit, goguenard autant que sérieux Et tu as tort : Charlotte c'est mieux. Moi, c'est Carl que je n'aime pas.

Il ne l'appellerait d'ailleurs jamais ainsi. Et, curieusement, elle, ne s'en offusquerait jamais non plus. Ce jour-là Daryl et elle avaient fait connaissance et commencé à nouer la plus étrange des relations. Pour le meilleur ? Mais non ! Pour le pire ! Le meilleur, Charlotte n'y croyait plus. Elle n'y avait d'ailleurs jamais cru !



~***~


Le Nid des Sons,
Aujourd'hui


Ca se voit pas peut-être ?
avais-je répondu quelque part entre la sérénité et l'agacement le plus profond, à la question que venait de me poser celle qui se tenait devant moi, pour le moins interloquée. Et, ça, chez Caroline c'était du genre exceptionnel ! Me fendant d'un sourire, j'avais salué d'un signe de tête celui qui, déjà au bout du couloir, se retournait pour me faire signe de l'appeler. Je le ferai.  Je le faisais toujours, non ? En revenant à mon ancienne compagne de galère je lui fis un clin d'oeil doucement moqueur Ferme ta jolie bouche sinon tu vas finir par gober des mouches !! Pas super sexy, non ? puis, m'adossant au mur du couloir, les clés de ma voiture tournant au bout de mon doigt j'avais désigné du regard l'endroit Alors c'est là que tu te cachais ? Tu aurais pu choisir pire j'imagine : Daryl est un homme bien et loyal. un sourire flottant sur mes lèvres j'avais regardé Caroline et soupiré, comme déjà lassée par toutes ces questions que je voyais luire au fond de ses prunelles Je roule pour un ami de Daryl et il n'est pas rare que je vienne ici régler quelques détails pour une opération ou une autre. et les mots qui suivirent m'échappèrent sans que je puisse les retenir Et puis, de toutes manières, Daryl et moi sommes amis. Et, aujourd'hui, c'est pour ça que je suis venue. Il a besoin d'un pilote pour son prochain coup et, évidemment, j'accepterai. Si tant est que Caleb n'ait pas de projets pour moi le même jour.

Nous étions arrivées jusqu'à ce parking où attendait ma Veyron et, l'ouvrant à distance je grimpais pour m'installer au volant avant que de proposer d'un signe de tête à mon ancienne complice de m'accompagner. Je devais repasser chez moi mais ensuite, si elle le voulait, nous pourrions aller discuter autour d'un verre ? Je devais rejoindre Raphaël au Savoy en début de soirée mais cela me laissait pas mal de temps devant moi. Sans même lui laisser le temps de reprendre son souffle pour mieux m'assaillir de ces questions que je ne pourrai repousser éternellement j'avais lancé mon bolide à plein régime et nous avait conduites jusqu'à cette maison qui était désormais mienne et qui contrastait avec la chambre où elle et moi nous étions connues ! Ca aussi je sentais que j'allais devoir l'expliquer à celle qui n'avait jamais caché sa curiosité pas plus que sa manie de fureter partout ! La faisant entrer dans le salon je l'invitais à faire comme chez elle, tout en évitant de me délester de quelques bibelots au passage ! , et j'en profitais pour aller écouter mon répondeur. Pour grimacer quand je découvris un message de mon fiancé m'annonçant que ce soir son secrétaire d'état à la Défense de mère donnait une réception à Westminster et que, comble de l'horreur, il entendait bien à ce que je l'y accompagne. Et merde ! Je finissais tout juste de jurer quand je m'ouvris une bonne bière fraîche et allait m'asseoir dans mon canapé, face à celle qui semblait ne pas me reconnaître.

Fais pas attention au décor c'est... que du décor justement ! J'ai pas changé, moi.
puis, m'affalant et me vautrant je lui demandais C'est quand même un beau bordel le coup de Drayl tu trouves pas ? Enfin l'avantage dans son plan c'est que, qu'il se loupe ou réussisse, tous les médias ne parleront que de cela pendant des mois ! un soupir qui m'échappait alors que je m'allongeais et fixais le plafond De toutes façons, pour lui, j'en ai déjà fait plus d'une des conneries ! Marrant mais Caleb et lui ont le don inné de me rendre encore plus téméraire et folle qu'avant ! J'imagine que tu vois ce dont je parle puisque tu roules pour Daryl, non ? puis, me redressant je la fixais avec un sourire amusé flottant sur mes lèvres C'est quoi ta taille de vêtements ? T'as pas envie de m'accompagner à Westminster ce soir ? J'ai horreur de ces putains de soirées mondaines ! Et l'idée de passer des heures coincée entre mon fiancé et sa vieille bique de mère... Tu veux pas m'accompagner, dis ?

Moi, mystérieuse et agaçante ? Si peu !
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